• The Little Diary of the Black Ideas...

    The Little Diary of the Black Ideas...

     Mon petit journal des idées noires

    À ne lire que si vous avez le coeur bien accroché et les larmes difficiles.

    Ce n'est pas un journal comme les autres: celui-ci raconte une histoire, mais pas la mienne. Plutôt le genre d'histoire qui n'arrive que dans les livres.

    Quoi qu'il en soit, merci de ne faire aucun commentaire, sauf si vous jugez cela indispensable.  

    PS: Lyla Endricks est mon pseudonyme d'auteur. Même si l'héroïne porte le même nom de famille (même s'il est faux), je ne m'inspire absolument pas de quelqu'un de ma famille. Ma seule source d'inspiration sont mes lectures.

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    31 août

    Je viens d'emménager dans une nouvelle ville. Nous sommes allés voir mon nouveau lycée, et j'avoue qu'il ne me déplaît pas.

    Mais j'ai oublié les bonnes manières : mon nom est Mika Endricks, j'ai 15 ans, je vis seule avec mon grand frère et jusqu'ici, la vie ne m'a pas fait de cadeau. Etant une enfant non désirée, ma mère m'a toujours ignorée, et mon père...me trouvait un peu trop à son goût, comme le prouvent les cicatrices que j'ai aux seins et aux cuisses. J'ai dû quitter mon ancienne école parce que tout le monde avait fini par apprendre que mon père me violait et que j'étais tombée plusieurs fois enceinte. Sans mon frère pour me soutenir, je me serais sans doute suicidée depuis longtemps.

    J'espère que personne ne me posera de question sur mon ancienne vie... Mieux ne pas y penser. Demain, je vais finaliser mon inscription, et faire un repérage en ville. Visiter un peu, quoi. les cours commencent dans seulement six jours, j'avoue être stressée.

    Mon frère habite ici depuis plus de cinq ans, et il m'a garanti que si on leur demande gentiment, les gens du coin ne posait pas de question, et aussi qu'on peut toujours leur faire confiance.

    Plus je pense à mon ancienne ville, plus je pense à Romain. C'était le garçon dont j'étais amoureuse, et je lui ai avoué mes sentiments. À peine deux jours plus tard, alors qu'il ne m'a toujours pas répondu, des photos de moi enceinte et de mon père en train de me violée ont circulé dans tout le lycée, puis dans toute la ville. Le jour où ça c'est produit, j'étais malade et clouée au lit. Quand je suis revenue à l'école, pluieurs jours après, tous mes camarades me regardaient comme si j'étais la pire des criminelles. À la pause déjeuner, je suis restée dans la classe, pour être seule, et Romain est arrivé avec plusieurs de ses amis. Il s'est approché de moi et m'a dit :"T'aurais dû me le dire tout de suite que tu te prostituais, je t'aurai comblée plus facilement que ce gros pervers. Tu serais un ange si tu nous rendais heureux mes potes et moi. Pour ce qui est de sortir avec toi, on verra si tu fais correctement ce que je te demande." J'étais effondrée. Le garçon que j'aimais depuis toujours pensais que je me prostituais et voulais en prime en profiter ! J'était tellement surprise par ce qu'il venait de me dire que je ne me suis pas aperçu qu'il avait commencé à me déshabiller tout en m'embrassant. environ deux heures plus tard, j'étais toujours dans la salle de classe, mais complètement nue et couverte de...Enfin bref !! Romain et ses potes m'avaient violée, et j'avais aimer ça sans m'en apercevoir. Je me suis lavée grâce aux douches des vestiaires, qui se trouvaient suffisament près pour que je puisse y aller en courant sans me faire remarquer. Une fois sèche et mon uniforme revêtut, je suis rentrée chez moi, malgré le fait que j'avais des cours cet après-midi là. Ma mère était alongée sur le canapé devant son émission favorite. Mon père n'était pas encore rentré et tant mieux ! Je me suis redouchée plusieurs fois, mais rien n'y faisait : je me sentais toujours aussi sale. J'ai aussi nettoyé mon uniforme, puis j'ai essayé de dessiner pour oublié ce qui venait de se passer. Mais rien n'y faisait, encore une fois : tous mes dessins représentaient des filles martyrs portant des chaînes, des blessures et énormément de traces de viol. Je me sentais plus que jamais humiliée, alors mes larmes sont sorties toutes seules. Et j'ai pleuré comme ça tout le reste de l'après-midi. Mon frère nous a rendu une visite à l'improviste ce soir là, ce qui ne fit qu'ajouter à mon malaise. Mikaël avait bien remarqué que quelque chose n'allait pas, mais il n'a posé aucune question. Le lendemain, j'ai réussi à aller en cours par je ne sais trop quel miracle. Quand je suis arrivée dans la salle, tout le monde s'est tut pendant une seconde. Je me suis pressée de m'asseoire. Pendant la pause, Romain est venu et m'a dit qu'il voulait me parler. On est allé sur le toit, il se tenait dos à moi, mais j'avais remarqué qu'il tripotait quelque chose entre ses mains. Il s'est retourné et j'ai vu ce qu'il tenait : une cassette pour caméra ! "J'ai filmé la petite party d'hier midi." dit-il, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. "J'hésite à la mettre sur internet... Qu'en dis-tu ? Bien sûr, il se peux que je perde mystérieusement la cassette..." Je lui ai demandé ce qu'il voulait en échange. "Couche avec moi chaque fois que je te dirais de le faire. C'est un peu comme sortir ensemble, mais avec plus de sexe. C'est ou ça, ou devenir une petite star de film de cul." Je n'avais pas vraiment le choix. Tous les jours qui suivirent, à la pause déjeuner, on se retrouvait sur le toit et il me "baisait", comme il le disait. Le soir en rentrant, je passais presque deux heures sous la douche pour enlever toute trace de ce que j'avais fait avec lui. Et après ma douche, je dessinais, encore et toujours, les mêmes filles martyrs, dans les positions qu'il mavait fait essayer. Après le repas, dès que j'avais éteint ma lumière, je me mettait à pleurer. Un jour, alors que Mikaël allait passer la semaine avec nous, j'avais mal rangés mes dessins, ils trainaient toujours sur mon bureau quand je suis partie. Je ne sais pas ce qu'il lui a prit, mais il est entré dans ma chambre et a vu tous mes dessins. Et comme par hasard, les plus horribles et les plus explicites. Ce jour là, Romain était malade, je n'ai donc pas eu à coucher avec lui. Quand je suis rentrée, Mikaël m'attendait dans le salon. Les dessins étaient étalés sur la table basse devant lui. Il m'a demandé des explications. Je lui ai répondu que j'essayais simplement un nouveau genre de dessin. J'ignore s'il m'a vraiment crue, à ce moment là, mais il a eu l'air soulagé et il m'a rendus mes dessins. Plusieurs jours s'écoulèrent, les coucheries recommencèrent, et les vacances approchaient. Romain avait finalement décidé que, me faire l'amour tout seul, ce n'était plus assez drôle, et il a invité un de ses (rares) amis puceaux pour que je sois la première qu'il baise. J'étais de plus en plus dégoutée. Mais si je ne le faisais pas, toutes les personnes qui vont sur des sites pornos veraient mon visage ! Si jamais tout cela venait à être entendu dans une autre ville, j'étais fichue. Un jour que je rentrais plus tôt que prévu (à cause Romain et ses potes qui n'ont pas pris la peine de me déshabillée), j'ai vu mon frère debout, près de la fenêtre. Quand il fait ça, c'est soit qu'il vient d'apprendre quelque chose d'affreux, soit il a une annonce importante à faire. Vu sa position, je dirai la chose affreuse. Je commençais à cuire dans mon survêtement, j'ai donc directement prit la direction de la salle de bain. Après avoir prit ma douche et mit mon uniforme dans la machine à laver (et avoir mise celle-ci en route), je suis retournée dans le salon. Mon frère se tenait toujours au même endroit. Il n'avait sans doute pas remarqué que j'étais rentrée. J'allais lui taper sur l'épaule quand il s'est retourné et m'a prise dans ses bras. Il m'a murmuré à l'oreille :"C'est vrai ce qu'on raconte ? Que non seulement papa te violes, mais aussi que tu es tombée enceinte ?" Je lui ai répondu que c'était vrai. Il s'est mit à me serrer plus fort et à murmuré :"Donc c'est vrai aussi que tu te prostitues... Que tu couches avec des garçons juste pour qu'ils ne parlent pas de ce qu'ils savent..." Mon sang n'a fait qu'un tour. Comment pouvait-il être au courant ?! Il a répondu à ma question avant même que je n'esquisse le geste de parler. "La femme qui tient la supérette est une vraie pipelette, et elle adore tout ce qui est ragots et potins. Elle ne devait sans doute plus se souvenir que j'étais ton frère, et elle m'a raconté pour les photos, la coucherie dans ta salle de classe, le fait que tu te prostituais... Comment as-tu pût ne pas m'en parler ? J'aurai pû t'aider..." "Je le sais bien. Mais j'avais trop peur que ça ne se retourne contre toi." lui ai-je répondu. C'est à ce moment là que nous avons décidé de quitter la ville. Je continurais d'aller en cours, mais je ne participerai plus aux sales plans de Romain. Et dès que les vacances commenceraient, je chercherais un petit boulot dans la ville voisine jusqu'à ce que Mikaël et moi ayons assez d'argent pour nous acheter un plus grand studio que celui dans lequel il vit.

    Voilà. C'est comme ça que tout à commencer. Si seulement j'avais une machine à remonter le temps : je pourrais alors empêché mon père de commencer à me violée ! Parce qu'après tout, s'il n'avait pas fait ça, rien de tout ce que je t'ai raconté ne serai arrivé.

    Chapitre 1 (prologue)

     


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  • 5 septembre

    La rentrée a eu lieu aujourd'hui. Tous les élèves de ma classe se connaissent depuis la maternelle, ça risque d'être dur de m'intégrée à un groupe. Deux fille m'ont beaucoup parlé : May et June. Ce sont des jumelles, May est née le 31 mai à 23h30 et June est née le 1er juin à 0h15. Elle se ressemblent beaucoup (je sais que c'est normal, mais ça me trouble) et pour les différenciées, il faut aimer jouer au jeu des différences ! Elles m'ont dit que demain, elles essairaient de convaincre leurs amies de m'accepter dans le groupe. Mikaël les connait, il m'a dit que je pouvais leur faire confiance. Mes dessins ont cessés de représenter des filles martyrs. J'ai recommencer à dessiner des scènes joyeuses, je m'en sens nettement moins sale, maintenant.

    6 septembre 

    Les filles de la bande de May et June sont géniale. Elles ont été vraiment gentilles avec moi, sauf une, qui semble se méfier. Dans tous les cas, je me sens bien mieux ici que dans mon ancienne... Quelle idiote !! un peu plus et j'y repensais ! Quoi qu'il en soit, ma vie ici promet d'être chouette si je traîne avec elles.

    10 septembre

    Mon frère a finalement accepté de m'inscrire à la cantine du bahut ! Je vais pouvoir manger avec les autres ! C'est trop cool !! Il a posée une seule condition : je dois trouvé un travail our payer une partie de ma facture de cantine. Ce ne sont pas les petits boulots qui manquent dans le quartier, et puis sinon, je demanderai à June de m'aider.

    12 septembre

    Première fois que je mange dans la cantine de mon nouveau lycée ! May m'a achetée un soda au distributeur, parce que l'eau qui sort des robinets donne la diahrée à quiconque en boit. Pendant que j'étais en train de souffler sur ma fourchette pour refroidir le riz au curry qui se trouvait dessus, un groupe de garçon arriva. Ils prirent à manger puis vinrent dans notre direction. Les filles du groupe et moi occupions la moitié de la dernière table à peu près libre, c'est sans doute pour ça. J'avais commencé à avoir une peur panique des hommes suite à ma mésaventure, j'ai donc demandé à Mary (une des plus proches amies de June) d'échanger sa place avec moi. Elle a accepté sans me poser de question. Juste à temps ! Un peu plus et je me retrouvais assise à côté d'un gothique aux airs plus que louches. J'ai continué à manger en essayant de penser à autre chose qu'aux garçons. J'avalais avec difficulté ma dernière cuiller de riz au lait tout en écoutant la conversation des garçons, quand l'un d'entre eux, le gothique, il me semble, à commencé à parler d'une vidéo qu'il aurait vu sur internet et qui montrait une fille se laissant déshabillée puis violée. Ma respiration se coupa. Romain n'avait quand même pas osé ?! S'en était trop pour moi. Je me suis levée et je suis partie pour posé mon plateau. Je suis ensuite revenue à la table pour dire aux filles que je partais cherché un endroit tranquille pour dessiner. Mary me proposa de m'accompagner, ce que j'accepta volontiers. Au moment où j'allais sortir de la cantine, le gothique à dit en me pointant du doigt :"La fille de la vidéo ressemblait méga à cette nana. Ce serait cool que ce soit elle, je pourrai lui demander des câlins..." La goutte d'eau qui fit déborder le vase. Je revint une nouvelle fois vers la table, tappa sur l'épaule du mec, et dès qu'il fut complètement tourné vers moi, le gifla. C'était bien la première fois que je giflait quelqu'un ! Et je confirme : ça fait un bien fou ! Lui, il ne semblait pas de cet avis... "Non mais qu'est-ce qui t'prends ?!", me crie-t-il. "Et toi alors ?! D'où tu te permets de parler de moi comme ça ?!! Tu me connais même pas !!", lui réponds-je sur un ton sans appel. Soudain, il se met à me regarder bizarrement, comme s'il avait vu quelque chose d'horrible. Et merde : mes yeux doivent avoir repris cette lueur bizarre. Je prend finalement la direction de la porte et sort en pleurant. Mary me rejoint près de mon casier. "Pourquoi avoir fait ça ?", me demande-t-elle. "C'est une vieille histoire. Je n'aime pas en parler." Je lui ai répondu en prenant mon matériel de dessin, et, manque de chance, l'un des dessins de fille martyr que j'avais fait est tombé par terre. Je ne m'en suis pas aperçue tout de suite, si bien que Mary a pu le ramasser et l'examiné en profondeur. "Qu'est-ce que c'est ?", me demande-t-elle finalement. Quand je vois de quel dessin elle parle, je le lui arrache presque des mains, le plie et le remet dans mon casier, sous une pile de livre. Je fini par le refermé et regarde Mary. Elle semble étonnée par ma réaction. Elle va sans doute dire que ce n'est qu'un dessin et que c'est pas la peine de réagir comme ça. Perdu. "C'est toi dessus, pas vrai ? Et c'est toi la fille de la vidéo dont parlait Mike." Je me remet à pleurer. Elle me prend dans ses bras et me murmure à l'oreille :"Ne t'inquiète pas, je ne dirai rien aux autres sans ton autoristion. Si jamais je mens, je serai transpercée par 1000 aiguilles. Arrête de pleurer. Si tu t'en sens le courage, j'aimerais que tu me raconte tout, ok ?" Je sais bien que je n'aurais jamais le courage de tout lui dire, mais je sais que les parents de Mary sont psyhologues. Peut-être pourront-ils m'aider...

    13 septembre  

    J'en ai parlé à mon frère, et il m'a répondu que si ses parents sont vraiment psychologues, alors elle se sent forcément concernée par le secret professionnel . Mary est venue chez nous et je lui ai tout raconté, dans les moindres détails. Elle est restée impartiale tout du long, ne me coupant qu'aux moments où elle avait du mal à comprendre. Quand j'eu finit, elle me regarda droit dans les yeux, puis dit :"Il y a eu inceste, plus chantage et diffusion de rumeur infondée. Si tout ça avait été fait par ton père, il aurait une sacrément lourde peine à purger. Mais nous avons trois coupables, dont un inconnu. Ah, et j'oubliais les viols en réunion. Coupable n°1: ton père, pour inceste sur sa fille de 8 ans jusqu'à ses 15 ans. Coupable n°2: l'inconnu, pour avoir diffuser une rumeur selon laquelle tu te prostituais. Et enfin, coupable n°3: Romain, pour avoir abusé de ta faiblesse pour te faire du chantage, pour plusieurs viols simples et en réunion." J'étais épatée : jamais je n'aurai pensé qu'elle répondrait ce genre de choses. Elle regarda mon frère et continua :"Il faudrait prévenir la police. Je sais que ça risque d'être dur, mais il le faut. Surtout que la vidéo du chantage est en ce moment même regardée sur internet. La première chose, punir ton père, puis ce Romain, et enfin l'inconnu. Est-ce que tu connais quelqu'un qui te hais suffisament pour faire ce genre de chose, et qui en plus est accès libre aux photos ?" Je réfléchis une seconde. Seule ma mère remplit toutes les conditions. Je le dit à Mary, ce qui semble l'étonné. "On a jamais vu une femme faire ça à son enfant !", crie-t-elle presque. "Sauf quand cet enfant est le résultat de la trop grande luxure d'une femme." Elle ne comprend pas et demande qu'on lui explique. "Mon père et moi n'avons aucun lien de sang, mais ça, il l'ignore. En fait, ma mère trompais mon père et quand elle s'est aperçue qu'elle était enceinte, elle a rompu tout contact avec son amant sans donner de raison, et a fait croire que j'étais l'enfant de son mari." Après avoir entendu ça, elle semblait encore plus décidée à punir ceux qui m'avaient fait souffrir. Elle décida qu'on irait avertir la police dès le lendemain, et, charmée par son entrain, je n'ai pas osé refusé.

    14 septembre 

    Après les cours, nous sommes allées chez moi, récupérer mon ancien uniforme et mon survêtement. Je n'avais pas osé le dire à mon frère, mais j'avais continué à participé aux coucheries de Romain, de peur qu'il ne mette la vidéo sur internet. Résultat : je n'avais même pas pris le temps de les lavés et les avais mis dans un sac poubelle. On avait juste à le récupéré. Après une courte réflexion, j'ai décidé de prendre mes dessins, même si ne sont pas des preuves. Des fois que ce soit utile. Nous nous sommes ensuite rendue au commissariat. Les policiers nous ont fait patienter un peu puis ont pris ma déposition. Je leur ai donné les vêtements et les dessins. Ils m'ont demander qui m'avait violée. Merci à mon excellente mémoire: je leur ai donné tous les noms des garçons qui m'ont violée, et j'ai même fait des dessins de certains d'entre eux. Ils étaient éblouis. L'un d'entre eux me regardait bizarrement et a fini par dire :"Tu serais pas actrice de porno à tout hasard ?" La question qu'il ne fallait surtout pas poser. Mes larmes sont sorties toutes seules et tout en leur expliquant, je pleurais toutes les larmes de mon corps. Ils m'ont crue, par chance, on voyait bien que j'était en état de choc sur la vidéo. On est finalement sorties très tard du commissariat. On est allée chez moi pour prendre mon pyjama et des sous-vêtements de rechange avant d'aller chez elle. J'avais demandé à passer la nuit chez elle à mon frère, et il avait accepté. Pendant toute la soirée nous avons parlé de ça, puis nous nous sommes couchées après un petit repas et une douche. Une femme de la police avait aussi prit des photos de mes cicatrices, car mon père était dans la liste des violeurs. J'avais bien précisé qu'ils ne retrouveraient pas de trace de son sperme sur les vêtements, ils m'ont répondu que j'avais là un bon réflexe. Pour la première fois depuis 7 ans, j'osais enfin prendre ma douche avec quelqu'un. Et pour la première fois depuis près de 4 mois, je souriais enfin franchement.

    18 septembre

    Mary et moi sommes devenues extrèmement proches. Depuis la fois où nous sommes allées au commissariat, nouns ne nous quittons presque plus. Elle m'a promis d'un jour me présenter son frère, un romancier à succès. Je n'ai pas osé lui avoué que j'avais toujours aussi peur des garçons...

    25 septembre

    Le gothique de la dernière fois est dans la classe juste à côté de la mienne, résultat, pendant les pauses, il vient se poster près de la porte et me surveille. June m'a expliquer qu'il ressentait tout de suite quand les personnes sont blessés psychologiquement, et que comme les dauphins, il cherchait à s'en rapprocher. C'est bien mignon de sa part, mais moi j'ai aucune envie de devenir son amie. À midi, on avait de la glace au chocolat au dessert. Je me suis régalée avec ma glace et celle de Mary (qui a une sainte horreur des sucreries et du chocolat), et alors que j'allais partir, le gothique m'a tendue sa glace. Elle semblait tout juste sortie du frigo, et elle avait un suplément de chocolat. J'ai l'ai prise timidement, il s'en est aller et j'ai vu un papier scotché à l'emballage de la glace. Il y était marqué :"J'ai plus du tout envie de te faire des câlins, maintenant, c'est malin ! Quoi qu'il en soit, pardonne-moi pour ce que j'ai dit l'autre jour. Tu veux bien qu'on soit pote ? Steuplé" J'ai seulement sourit et rangé le papier dans ma poche avent d'engloutir ma glace. Finalement, ça peut être sympa un garçon. 

    Chapitre 2 (nouveau départ)


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